Le Blog

Réunions de rentrée : communiquer l’enthousiasme ?

C’est la saison des réunions de rentrée. Pour moi, ce sera lycée, collège, primaire, le grand chelem. Cette semaine, j’ai découvert le lycée. L’équipe enseignante m’a fait très bonne impression mais une chose m’a frappée. Quand les profs présentent leur matière, ils détaillent les aspects pratiques (un cahier comme ceci, des chaussures de sport comme cela, calculatrice trucmuche, espace numérique de travail…), ils expliquent leur système d’évaluation, les « contrôles », les « interrogations », ils anticipent les problèmes (« devoirs non faits », « décrochage », « absentéisme »…), ils abordent les choix à venir (« dès le mois de janvier », « orientation », « métier »…). Un grand gaillard a fait alors irruption dans la salle. Avec enthousiasme et énergie, il s’est réjouit du nouveau programme qu’il allait découvrir avec nos enfants. C’était en tel décalage avec les discours précédents que ça m’a fait prendre conscience qu’il était le seul à parler de sa matière, de son programme, de ce qu’il allait enseigner aux élèves. Loin de moi l’idée d’en déduire que ses collègues ne sont pas de bons professionnels, mais il m’a semblé que leurs prises de parole successives suscitaient surtout du stress, et laissaient entendre que bon, le lycée, c’était pas une partie de plaisir. La plupart des parents présents ont quitté la salle très angoissés. Quel dommage !

 

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Trois mois pour choisir le prénom !

Balthazar et Louise sont un couple franco-suédois. Leur premier enfant est né en Suède en janvier dernier. Là-bas, l’administration laisse aux parents trois mois pour nommer leur enfant.

« Ça change, de pouvoir attendre la naissance, plutôt que de se décider au cours de la grossesse. Les Français nous disaient : ‘Alors, le prénom ?’ Il y avait chez eux comme un stress, une angoisse de nommer, que nous n’avions pas. Je me suis réjouis que l’on puisse se confronter à la réalité de ce que c’est, d’avoir un bébé ! Tu peux vérifier si ton enfant est plutôt un ‘Bernard’ ou un ‘Michel’ ! »

Durant la grossesse, ils avaient pensé au prénom Jeanne comme une possibilité. Juste après qu’elle soit née, pour Louise, il était évident que « c’était bien une Jeanne » ! Mais pendant la première semaine, ils n’en ont pas parlé.

« On l’appelait ‘le caramel’, ‘le bébé’, ‘elle’, ‘no-name’. »

Pour Balthazar, « donner un prénom aussi vite qu’en France, c’est violent ! C’est étrange de nommer une personne qu’on n’a encore jamais vue ! Nommer, c’est catégoriser, c’est donner une limite à quelque chose, c’est pour toute la vie ! » Louise constate que chaque nouveau-né a son caractère, mais qui ne correspond pas à tous les prénoms. Ils ont donc attendu. Attendu que le bébé confirme l’un ou l’autre de leurs choix. Au bout de dix jours, quand le bouleversement des premiers jours était retombé, ils en ont reparlé : « Petit à petit, reconnaît Balthazar, il y a une envie de nommer. » Louise penchait pour « Jeanne ». Balthazar a éprouvé le besoin d’essayer :

« Pendant quelques jours, pour me décider, il fallait que je le dise, que je le prononce, que je le déguste, pour le sentir. Ça m’a pris trois quatre jours, je disais ‘Jeanne’ en la regardant. Et puis une fois qu’elle était Jeanne, ça l’a changée. C’est performatif : elle devient ‘Jeanne’, c’est elle ! Pour la famille, le prénom crée une attache : ils peuvent en parler. »

En Suède, il existe une fête appelée « Le don du prénom ». Ce n’est pas vraiment un baptême, ni un anniversaire, mais un moment privilégié organisé par les parents autour de leur bébé, plusieurs mois après la naissance.

 

EDIT : L’ensemble de notre article « Ce qui se noue autour du prénom » est paru dans le n°189, disponible dans le Pack été, actuellement en promotion.

Le désir après l’accouchement

#sexe #libido #accouchement
« On ne s’y attendait pas ! », « à aucun moment, le corps médical ne nous a parlé de sexualité, si ce n’est pour mentionner la contraception »… ce qui ressort des expériences des couples après la naissance d’un premier bébé, c’est la surprise. Autant ils s’étaient préparé à ce que leur quotidien soit bouleversé, autant ils n’avaient pas anticipé que cela toucherait aussi leur dialogue conjugal intime. Or après un accouchement, la libido fait une pause. Si quelques rares couples affirment poursuivre une vie sexuelle « comme avant », la majorité témoigne au contraire d’une sexualité ralentie, voire inexistante, en tout cas différente. A la longue, cela peut être douloureux à vivre et facteur de tensions. Indignées par la réponse donnée par un gynéco (« Forcez-vous un peu, Madame, ça reviendra »), nous avons consacré un article entier à cette pause de la libido, en nous appuyant sur les conseils d’une sage-femme qui a consacré un livre à ce sujet. Des témoignages divers, de femmes et d’hommes, viennent illustrer son propos.

EDIT : L’article « Le désir après l’accouchement” est compris dans le Pack été et le Pack « Jeunes et futurs parents » actuellement en promotion.

Crédit photo : Laura Boil

Bouquins solidaires

Ils sont trop nombreux, chaque été, les enfants qui ne partent pas en vacances : c’est le cas d’un enfant sur trois. Depuis 40 ans, le Secours Populaire français organise l’opération « Journée des oubliés des vacances« , en emmenant 40000 enfants sur une plage normande. Cet été, ils seront à Cabourg le 22 août. La maison d’édition « Rue du Monde », à la ligne éditoriale engagée, soutient cette initiative avec son « Eté des bouquins solidaires« . Le principe : à chaque fois que deux livres de son catalogue sont achetés en librairie, un livre est offert à un enfant « oublié des vacances ». Chaque achat compte…

Mentionnons en particulier la toute nouvelle collection Totemkili (6-9 ans). Nous avons aimé le titre « Maman, je te ramène la mer », signé Alain Serres et Pef, dédié au fondateur du Secours Populaire, qui revient sur cette fameuse journée inoubliable à la mer. Allez faire un tour chez votre libraire préféré. Avec un petit peu de chance, il y fera frais !

Épouser les signifiants de l’autre…

Couv roman "Trancher"Pour son premier roman, Trancher, Amélie Cordonnier nous convie dans l’intimité d’une femme qui fait des listes pour ne rien oublier. Des listes de livres, de fêtes à souhaiter, de légumes à acheter… En mère de famille consciencieuse, elle note tout.

Vient le temps des listes d’insultes, celles que son mari lui adresse avec une soudaineté confondante et qu’elle consigne avec soin. Pour ne pas oublier.

Oublier, c’est ce qu’elle a tenté de faire, sept ans plus tôt, après s’être effondrée. Le couple s’est alors séparé avant de se retrouver autour d’une promesse : Aurélien allait travailler sur sa violence, il ne recommencerait pas… À l’inverse des miroirs brisés, cette promesse a été suivie de sept ans de bonheur.

Mais tout a une fin… « Je suis chez moi, quand même, alors ferme ta gueule une bonne fois pour toutes, connasse, si tu ne veux pas que je la réduise en miettes. »

Ainsi parle Aurélien à sa femme, lors d’un brutal accès de fureur. Les miettes, ce sont celles qui traînent sur la table du petit-déjeuner dominical qui réunit la famille. À cet endroit, la violence du verbe pulvérise la métaphore. Le sujet se trouve réduit à cette chose insignifiante, ce déchet de jouissance orale à évacuer.

Alors ça recommence.

« Quelque chose, mal recollé en toi il y a des années, s’est brisé net. »

Effets de la parole sur le corps, l’héroïne tombe de son vélo. Une chute, en apparence anodine, qui en condense pourtant une autre. Est-ce une re-chute ? « Mais tu te jures, au plus profond de toi, que cette fois tu ne t’effondreras pas. »

Suit l’alternance des crises et des rémissions. De l’espoir et du découragement. Régulièrement, Aurélien explose et sa parole fuse, ordurière. Il dénigre, rabaisse, avilit l’autre comme pour, mécaniquement, se rehausser. Tout y passe. « Te voilà redevenue la chienne qu’il faut museler, la connasse qui n’a pas le droit de l’ouvrir » Curieusement, une fois calmé, il dit ne pas se souvenir de ses propos dégradants et redevient un mari gentil, un père attentif qui jure qu’on n’y l’y reprendra plus… jusqu’à la fois suivante.

Et l’héroïne de s’interroger. Partir ou rester ? C’est ce qu’elle va devoir trancher…

« Il a improvisé des promenades dans les jardins refleuris et des déambulations dans les rues de Paris. »

Ça vous dit quelque chose ? Un air dans la tête, peut-être… En contrepoint des horreurs, l’écriture d’Amélie Cordonnier est parsemée de références discrètes à Barbara ou Baudelaire comme pour nous rappeler qu’une langue est faite de ces paroles répétées, tellement entendues, tellement familières, qu’on finit par les reprendre à son compte en n’en distinguant plus les contours. Si c’est vrai pour la poésie, qu’elle s’inscrit dans notre chair et fait intimement partie de nous, pourquoi n’en serait-il pas de même avec les invectives surgies dans la banalité du quotidien, les insultes lancinantes entendues encore et encore ? Malgré ses efforts pour faire barrage à la parole destructrice qui l’assaille, l’héroïne doute. « Ce n’est pas si facile de ne pas croire ce qu’il te dit. […] Tu n’es pas la gourde, la bonne à rien, la fille incapable qu’il décrit. »

Le lecteur suit le cheminement de cette femme qui s’accroche à son rêve brisé de famille idéale. On la voit hésiter, se demander si, en partant, elle ne va pas détruire la vie de ses enfants. Après tout, se dit-elle, ce ne sont que des paroles… Des insultes, des menaces mais pas de coups qui feraient trace et donneraient la peau pour témoignage. Et puis… on lui a appris à être douce et compréhensive. À ne surtout pas geindre. Et à se remaquiller après la débâcle. Elle s’y applique sans voir que ces injures qu’elle encaisse teintent peu à peu sa langue d’une trivialité nouvelle. Qu’à force d’être dégradée par l’agressivité de l’autre, elle se dégrade elle-même et choit dans la fange qui lui est promise. Dans une scène hallucinante, l’auteure montre jusqu’où peut conduire cette destructivité quand il s’agit de se faire l’objet massacré de l’autre.

« Trancher » rappelle qu’il est des couples où les mots ne sont plus à la noce. Pour dire cette violence invisible et cerner les traces profondes laissées par la parole, il ne reste parfois que le cabinet de l’analyste… et la littérature.

Amélie Cordonnier, « Trancher », Éditions Flammarion, 2018

L’entre chien et loup de la fiction

couverture roman femme invisibleC’est à une drôle d’entreprise que se voue Nathalie Piégay en écrivant Une femme invisible. Enseignante en littérature et spécialiste de Louis Aragon, elle publie ici son premier récit, une biographie de Marguerite Toucas-Massillon, celle qui fut longtemps privée du titre de mère pour satisfaire la bienséance. Marguerite est, en effet, la mère cachée d’Aragon, fruit d’amours clandestines avec Andrieux, député et ami de son père, de trente-six ans son aîné. Mais pour préserver l’honneur de la famille, c’est une fable qui préside à la naissance du petit Louis. On raconte qu’il est le fils d’un couple d’amis, les Aragon, décédés en Espagne dans un tragique accident de voiture. Claire, la mère de Marguerite, se donne le beau rôle en recueillant l’orphelin et en l’élevant comme un fils. Marguerite devient donc sa sœur et Andrieux… son parrain. Ainsi, apprend-on au passage, le nom d’Aragon n’est pas un pseudo mais le nom du père putatif, celui de la fiction qui sert de berceau au futur écrivain. Dévoilé tardivement, ce roman familial sera parfois évoqué par l’auteur du Mentir vrai, qui était, avec cette famille, à bonne école .

L’entre chien et loup de la fiction, Nathalie Piégay le manie avec délicatesse quand, scrutant les archives familiales et les livres du poète, elle tente de croquer la silhouette de Marguerite, sa « chère Marguerite », comme elle finira par écrire, dans une identification touchante à l’objet de sa quête. La plume légère, évocatrice, ne s’appesantit pas. La discrète Marguerite, qu’on imagine se promenant, parfois, aux marges des livres de son fils, on la découvre en femme indépendante et courageuse qui subvient dignement aux besoins de sa famille désargentée en peignant des motifs sur des services en porcelaine avant, sur la fin de sa vie, d’écrire des romans de gare, « des petites histoires d’amour à trois francs six sous » publiées dans le supplément hebdomadaire d’un magazine féminin.

Remarquablement écrit, ce récit tente de combler le silence des archives. Nathalie Piégay s’y implique joliment en nous conviant dans le sillage de la chercheuse et de son désir. On en ressort un brin rêveur, persuadé d’avoir croisé Marguerite Toucas-Massillon entre ses pages.

Une belle découverte !

Une femme invisible, Nathalie Piégay, Éditions du Rocher

Le parent, cet équilibriste

courrier-lecteursQuand un mot est glissé à notre attention avec le bulletin d’abonnement, c’est la fête à la rédac’ ! Ces courriers donnent du corps à nos lecteurs, et nouent une relation plus familière avec eux. Cette fois, c’est une grand-mère qui écrit. Elle nous a entendu à la radio et décidé d’offrir un abonnement à sa fille, devenue mère à son tour. Cette dernière a des difficultés à vivre sa maternité. Son bébé a onze mois. « Je souhaite que ma fille puisse trouver l’aide et le soutien dont elle a besoin, même si elle me sollicite souvent pour des conseils ou une écoute. Mais je ne suis pas éternelle et elle doit trouver et chercher ses propres sources de relèvement dans les moments de tempête et de grand vent de l’existence, pour se persuader qu’au fond de soi, il y a une lieu où il fait toujours beau vivre. » Quelles belles formules ! C’est vrai, les parents et les éducateurs que nous sommes peuvent être décoiffés par les moments de tempête et de grand vent de l’existence ! Décoiffés, renversés, parfois. Notre correspondante se dit « chercheuse impénitente de bon, de beau et de vrai, de la vie en fait… ma fille fera son propre tri parmi mes trouvailles« . Que ‘L’Enfant et la vie’ figure parmi ces trouvailles, quelle fierté ! Que ces trouvailles soient toujours des pistes, mais jamais des réponses toutes faites ou des recettes, cela nous correspond également. Quelle générosité aussi dans cette transmission délicate et sans insistance… Être parent, poursuit cette mère devenue grand-mère, est un « travail d’équilibriste, à réajuster au fil des défis de la vie. » On va finir par lui proposer une chronique : elle a le sens de la formule, non ?

Thomas Pesquet, conseiller d’orientation

Venant de Maman ou de Papa, une remarque comme « On ne travaille pas pour faire plaisir à ses professeurs ou à ses parents » risque plus de déclencher une crise que de précipiter un adolescent à son bureau.

Alors, parents, n’hésitez plus : tournez-vous vers un conseiller d’orientation revenu de l’espace et faites lire aux jeunes de votre entourage cette interview de l’astronaute Thomas Pesquet parue dans Le Monde Campus. Ça passe toujours mieux quand ce sont d’autres qui le disent. Et dans ses paroles, tout est bon, tout est à garder.

Thomas Pesquet atterrit« Et toi, tu veux faire quoi, plus tard ? » Cette question tellement angoissante que nous ne pouvons nous empêcher de poser à tout ado qui passe à notre portée, l’astronaute l’a bien en mémoire : « Je me revois à 16 ans face à une personne qui me demande ce que je veux faire dans la vie, et moi, je ne sais pas. Cela dépend de tant de choses. A cet âge, on n’a pas les armes pour savoir ce qui nous plaît à 100 %. C’est un moment très difficile, qui génère énormément de stress. On a l’impression qu’on doit déterminer toute sa vie. »

Comme nous, il dit aussi sa gratitude envers l’Éducation nationale, non pas pour les seuls apprentissages académiques, mais pour toutes les occasions d’ouverture qu’elle lui a offertes. Il revient aussi sur les « savoirs-être », les « soft-skills », le « bas du CV » qui ont sans doute fait la différence pour sa sélection à la Station Spatiale Internationale : « J’ai appris beaucoup de choses importantes après 17 heures », c’est-à-dire via les activités périscolaires. Ces acquis-là ne sont pas à négliger ! On peut même aider un adolescent à en prendre conscience en listant avec lui ce qui le rend le plus heureux, les moments de la semaine où il « prend le plus son pied ». Car en matière d’orientation, les compétences scolaires ne déterminent pas tout.

« Je n’ai pas de leçons à donner, mais s’il y avait eu des smartphones quand j’avais 18 ou 20 ans, je ne sais pas si j’aurais eu le même parcours. » Le temps que l’on consacre à une chose est volé à autre chose. Nous reviendrons dans notre prochain numéro (n°192) sur le casse-tête éducatif que représentent les écrans dans la vie familiale.

 

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Le cadeau du collège

Couvertures livres cadeauxElles sont rentrées du collège radieuses, chacune un paquet cadeau à la main. Et les explications se sont bousculées autour du goûter. C’est une initiative de « la dame du C.D.I. » – la professeure documentaliste. Chaque élève pouvait passer au CDI pour emprunter un « livre surprise » emballé dans du papier cadeau. Pour guider son choix, il n’y avait que les quelques mot-clés indiqués par la prof : « suspense, amitié, maladie », « aventure, 19e siècle, océan »… et parfois une mention du niveau de lecture « bon lecteur », « lecteur timide », « plutôt 6e-5e », « 3e ». Les enfants étaient aussi invités à se faire des « cadeaux » entre eux. Ainsi une copine de ma fille aînée a emballé un roman à son intention : « amour, phobie, lycée, drame ». Le principe a remporté l’adhésion des élèves : « A la récré, il y avait une queue incroyable ! La prof a dit qu’elle avait enregistré 70 prêts en 10 minutes ! » Dans la cour, les conversations ont tourné autour de la lecture. Une élève a confié à ses copines qu’elle n’aimait pas trop lire. Les autres se sont donné pour mission de lui trouver un livre qui lui plairait.

Mes filles regardaient chacune leur paquet les yeux brillants. La grande l’a déballé séance tenante, et s’est plongée tout de suite dedans : « Ça a l’air super ! ». Sa soeur, en 6e, me l’a confié pour que je le glisse au pied du sapin, le jour de Noël. De retour au collège, en janvier, elles rendront ces cadeaux au C.D.I. pour qu’ils continuent de circuler. Une idée toute simple (classique, si ça se trouve ? A rajouter aux autres « bonnes idées de l’école »…), un bon début de vacances… Merci, « la dame du C.D.I. » !

Joyeuses fêtes de fin d’année à tous !

 

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Montessori au cœur de la vie de famille

Odile Anot, l’ancienne rédactrice en chef de L’Enfant et la vie, vient de publier un livre qui nous enthousiasme. « Montessori au cœur de la famille » est une œuvre généreuse et bien construite qui met en lumière le travail de la pédagogue italienne comme une véritable aide à la vie quotidienne. L’auteure expose la vision du développement de l’enfant selon Maria Montessori. Elle poursuit par ce qu’elle nomme les « attitudes » à adopter face à son enfant, « dans une alliance heureuse entre l’enfant en création et le parent en apprentissage ». Les références directes aux ouvrages de Maria Montessori et de Jeannette Toulemonde, la fondatrice de L’Enfant et la vie, ainsi que d’autres disciples de la pédagogue italienne, les témoignages, les cas concrets et les schémas font de ce livre une ressource précieuse. Ce livre vient marquer les 50 ans du magazine en 2019.

Lire notre entretien avec Odile Anot dans le n° 191 (déc 2018-janv-fév 2019).

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