Maria Montessori ne recule pas devant la fragilité de certains objets (la vaisselle notamment) : elle permettra à l’enfant d’expérimenter certaines réalités et leurs conséquences.
Maria Montessori ne recule pas devant la fragilité de certains objets (la vaisselle notamment) : elle permettra à l’enfant d’expérimenter certaines réalités et leurs conséquences.
« Il doit y avoir aussi un certain nombre d’objets fragiles. Sur ce point, je suis certaine que les adultes s’exclameront : “Comment? Mettre du verre entre les mains d’un enfant de trois ou quatre ans ! Il le cassera sans doute ! De cette manière, ils montrent tenir davantage au verre qu’à l’enfant : un objet de peu de valeur nous semblera donc plus précieux que l’éducation du mouvement des enfants. »
En outre, notre ressenti, qu’on soit d’ailleurs adulte ou enfant, est chargé d’une note beaucoup plus intense quand nous touchons et manipulons des objets en matériaux naturels (bois, tissus, laine…) : n’hésitons donc pas à les privilégier !
L’aspect esthétique est tout aussi important : Maria Montessori évoquait même un « rapport presque mathématique entre la beauté de l’environnement et l’activité de l’enfant » : « il balaiera plus volontiers avec un joli balai qu’avec un objet laid », disait-elle.
Aujourd’hui, ressourceries, vide-greniers regorgent d’objets en bon état. Ils n’ont pas forcément la sobriété décorative que l’on voit généralement dans les écoles Montessori, où le blanc est souvent de rigueur (voir notre photo…), mais ils font l’affaire !
Enfin, veillons à proposer des activités et objets en nombre limité, de manière à pouvoir renouveler nos propositions régulièrement tout en facilitant l’ordre et le rangement !
Pour aller plus loin dans l’inspiration Montessori de votre maison, c’est par ci et par là. Découvrez tout notre travail sur Montessori et quatre ans d’articles ici.
Cet article fait partie du numéro 180 (→ Acheter)
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