Nous recevons des courriers de lecteurs très concernés ! Celui-ci revenait sur notre point de vue sur Pronote.
« Je rebondis sur votre excellent éditorial consacré à Pronote. Je l’ai beaucoup apprécié, mais je regrette que vous n’ayez mis en garde votre lectorat sur les dangers potentiels de l’utilisation ultérieure de ces données. À qui appartiennent-elles ? Qui les exploite ?
Les jeunes adultes, au début de leur vie professionnelle, sont parfois confrontés à un passé numérique peu flatteur, déterré par un directeur des ressources humaines utilisant internet à leur encontre : si votre enfant passe une très mauvaise 6e, souhaitez-vous vraiment que cette période de sa vie puisse devenir publique, des années plus tard, sans son consentement ? Moi pas. Je suis inquiète.
Avec la direction et les enseignants, s’il y a des réunions consacrées à ces logiciels, abordez ces questions ! Ne donnez pas votre consentement à l’aveugle ! Lisez attentivement les conditions générales d’utilisation, analysez-les, critiquez-les, débattez-en ! Surtout que le choix d’un logiciel est souvent fait par la direction, qui est peu experte et peu conseillée.
Pourquoi ces données ne seraient-elles pas périodiquement effacées ? Par exemple dès la remise des bulletins de fin d’année ? Pourquoi ne pourriez-vous les effacer vous-mêmes ? Après tout, c’est vous qu’elles concernent, non ? Où sont-elles stockées ? À l’école ? Avez-vous l’assurance qu’elles ne sont pas copiées quelque part ? Que deviennent-elles quand votre enfant a quitté l’établissement ? Ces questions sont importantes et doivent trouver une réponse qui vous convienne. Parce que c’est de nos enfants qu’il s’agit. »
Qu’en pensez-vous ? Aviez-vous déjà songé à toutes les données collectées par ce type de logiciels ?
Cet article fait partie du numéro 186 (→ Acheter)
abonnez-vous au magazine imprimé !