Nos lectrices et nos lecteurs, on les aime ! Vous vous souvenez de notre interrogation, dans notre dernier édito, à propos des a priori dont nous sommes parfois victimes. Vous avez été nombreux à réagir sur Facebook en nous donnant votre point de vue sur notre titre, merci ! Claudia nous conseille ainsi de ne pas changer : « on doit pas leur laisser ces deux beaux mots… vous apportez une définition différente et plus humaniste du combat pour la vie et les droits des enfants. Ça fait du bien à tous de pouvoir mettre autre chose derrière ces mots, justement ! » Une autre lectrice liste tout ce qu’elle rattache au mot vie : « C’est un mot magnifique. Vie, vivre ensemble, vital, envie, vitamine, vivace, vaincre. »

Mais nous décernons la palme à une de nos abonnées, Julia, qui nous a écrit ceci par e-mail : « Hier, oh grande joie, j’ai reçu le dernier numéro de L’Enfant et la vie ! Je lis l’édito et c’est vrai je comprends votre questionnement, car en 2018, ce titre peut induire en erreur sur le contenu. Alors je me suis empressée de brainstormer avec mon conjoint. » On les imagine, dans leur cuisine, notre magazine sous les yeux… et on en a les larmes aux yeux !

Julia poursuit :« Conclusion, qu’est-ce que c’est dur de résumer en trois mots une ligne éditoriale ! Résultat des courses, nous n’avons pas de titre, mais des mots-clés ou des phrases trop longues. »

Et Julia de nous les lister :

  • L’enfant, un regard vers l’avenir
  • L’enfant, un regard vers demain
  • L’enfant d’aujourd’hui, l’adulte de demain
  • Danse partagée
  • La parentalité : une danse partagée
  • Grandir avec, grandir ensemble
  • Ensemble, nous grandissons

De fait, ce ne sont pas des titres… mais tout cela nous est incroyablement précieux ! Parce qu’il est parfois difficile de parler de soi, de son travail. Et que nos lecteurs en ont une perception bien à eux, qui nous enrichit. Cela me fait penser à une autre lectrice, croisée sur un salon, qui nous avait dit : « J’apprécie ce que vous faites, parce que c’est engagé sans être militant. »

Aujourd’hui, notre « base-line », pour parler jargon, c’est « comprendre l’enfant pour mieux l’accompagner. » On s’y reconnaît. Mais on relit maintenant souvent vos propositions, ça nous inspire, ça nous tient, ça nous encourage. Nous sommes toujours preneuses de vos autres idées. Merci Julia, merci à toutes et tous !